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CÉLINE TRAN

2 ème Dan de Karaté et 1 er Dan de Taekwondo.
Certifiée en massage bien-être (FFMBE) et massage thaï (1er niveau, Chiang Mai)
 
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Crédit photo:  Pierre-Edouard Saillard

Pouvez-vous vous présenter ?

 

Je m'appelle Céline Tran, je travaille dans la BD en tant qu'auteure ( ''Heartbreaker'' chez Ankama) et directrice de collection aux Editions Glénat.

Je suis aussi auteure d'une autobiographie intitulée ''Ne dis pas que tu aimes ça'' (Fayard), où je partage mon expérience dans l'industrie du X que j'ai quittée en 2013. Parallèlement, je poursuis mon activité de comédienne.

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Enfin, après avoir exploré la sexualité, je continue d'explorer le rapport au corps dans la pratique du sport et du massage bien-être. Je pratique le Karaté Shotokan (2ème dan), le Taekwondo (1er dan) , et je reprends le Penchak Silat à la rentrée!

Racontez-nous vos débuts dans le monde des arts martiaux.

Comment êtes vous arrivée à la pratique des arts martiaux ? Par quel art ? Maître ? Dojo ?

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J'ai grandi avec les films de Bruce Lee, Jackie Chan, et Jet Li, j'ai donc naturellement voulu apprendre le Wing Chun quand j'étais ado. Mais n'ayant alors pas d'école à proximité, j'ai opté pour le Karaté Shotokan.

Le déclic fut immédiat. J'ai eu la chance de tomber sur un super dojo tenu par une famille admirable. Les parents étaient emprunts des valeurs du Karaté traditionnel, l'enseignement était strict et exigent. Les enfants faisaient de la compétition à haut niveau. Ils m'ont d'ailleurs sollicitée pour en faire, mais mes parents ont préféré que je reste exclusivement concentrée sur mes études. J'ai arrêté à 18 ans avec le grade de ceinture marron.

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J'ai repris presque 20 ans plus tard, à 37 ans. Moi qui m'étais longtemps convaincue qu'il était trop tard, je me suis ressaisie et me suis aussitôt préparée pour passer mon 1er dan. Depuis, j'ai obtenu mon second.

J'ai aussi commencé le taekwondo à 37 ans, je voulais simplement bosser mes techniques de pied et ma mobilité.

En fait, l'objectif au départ était d'être plus compétente pour réaliser des combats en tant que comédienne d'action. J'avais commencé à prendre des cours de combats scéniques et cascades à 34 ans dans le but de tourner un teaser promotionnel pour ma BD Heartbreaker. De là, j'ai repris confiance et ai voulu spontanément poursuivre les entraînements.

 

J'ai très vite tourné d'autres vidéos de combats avec la team de cascadeurs de Kefi Abrikh et Mathieu Lardot. Je me suis initiée au tricks en katana avec le cascadeur Gary Cothenet. (mais là il s'agit plus de spectacle que véritablement d'arts martiaux.)

C'est donc le cinéma finalement qui m'a ramenée au dojo. Depuis, je n'ai jamais arrêté !

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Qu'est ce qui vous a plu ? Ce qui vous a fait aimer les arts martiaux ?

Ce qui vous a poussée à continuer ?

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En tant qu'ado , le Karaté a été décisif pour moi car il m'a permis une connexion avec mon corps, une première vraie conscience de celui-ci.

Aujourd'hui, les arts martiaux font partie de mon hygiène de vie. Bien sûr, il y a toujours l'attrait pour la performance, la recherche de l'efficacité, l'aspect artistique et l'application en « self défense »... Mais c'est aussi tout l'aspect culturel et les valeurs transmises qui m'importent.

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Je continue en tant que pratiquante et compte grandir, vieillir avec cette pratique car elle est sans fin. Le sport en général est devenu central dans ma vie ( ce qui est récent puisque je m'y suis remise vers 32 ans). Les arts martiaux cultivent ma force de caractère mais m'apportent aussi beaucoup de sérénité.

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Je me sens tout simplement heureuse quand je pratique. En particulier dans la réalisation des katas qui représentent pour moi une vraie forme de méditation.

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 Pour vous, qu'apportent les arts martiaux sur le point de vue physique, mental et spirituel ? 

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Le calme.

Car pour être calme je pense qu'il faut atteindre une certaine maîtrise, et celle-ci n'est possible qu'avec l'entraînement, la persévérance, l'abnégation, une forme de sagesse. La vraie force c'est d'être au-dessus des choses, de contrôler ses émotions, sa force, celle des autres, par la technique mais aussi par l'attitude, d'être détaché.

 

Au final, même si on aime l'aspect spectaculaire des arts martiaux et même si je suis fan de films de baston, la finalité des arts martiaux devrait être... l'harmonie et la paix !

Quant à l'entraînement en lui-même, il apporte endurance, souplesse, renforcement musculaire, il développe l'esprit de combativité, et si le prof est bon et l'élève à l'écoute, il doit apporter des valeurs nobles comme le sens de la discipline, le respect, l'humilité.

Avez-vous des références de maîtres ?

Des exemples qui vous ont motivée et qui vous motive toujours ?

 

L'inspiration se trouve partout ! Même auprès de « simples » élèves. Chacun est le professeur de l'autre finalement. Sinon, pour parler de références connues (hormis bien sûr Bruce Lee dont je resterai éternellement fan ;-) ) :

  • En Penchak Silat j'ai suivi plusieurs mois Maul Mornie qui enseigne son propre style, le SSBD, et qui est un vrai prodige. C'est aussi quelqu'un de très respectueux. Aujourd'hui je m'apprête à suivre Michael Illouz de l'académie Franck Ropers, au Maccabi à Paris. Il a un excellent état d'esprit, est pédagogue et est clairement impressionnant techniquement !

  • En Karaté, je n'ai évidemment pas connu les Maîtres Kaze et Shiraï mais j'en suis indirectement une héritière puisqu'ils ont inspiré mes premiers professeurs (qui demeureront toujours ma plus belle source d'inspiration et que j'ai d'ailleurs revus pour préparer mes dans!) . Actuellement je suis très satisfaite de mon nouveau dojo, le Cercle Tissier, les profs sont d'un niveau exceptionnel. J'aime en particulier l'enseignement de Jean-Louis Morel. Parallèlement j'aime beaucoup le travail de JP Lavorato et Didier Lupo en Bunkaï, et j'adorerais suivre un jour un stage avec Dominique Valera.

  • En Taekwondo j'avoue être moins passionnée par cette discipline car je me sens plus proche de l'esprit Karaté. Ma référence reste finalement mon professeur, Yan Rui Zhang de l'école Feng Li Huo Shan à Paris. C'est un jeune professeur qui a beaucoup de talent et qui a développé en peu de temps un excellent club !

En plus de votre pratique, avez-vous une routine chez vous ?

 

Le mot routine est banni de mon vocabulaire lol Je préfère de loin le terme « rituel ».

En fonction de mes objectifs et de mes contraintes professionnelles ceux-ci évoluent. Il m'arrive de faire des breaks car il m'est difficile de tout faire. J'aime bosser de manière intensive et par cycle. Cela peut paraître dangereux, de créer de trop longues ruptures, mais je considère le travail du corps et de l'esprit comme un chemin très vaste où chaque discipline se complète. Par conséquent, si à un moment , je manque de temps pour aller à mes cours d'arts martiaux, ce n'est pas grave. Parce que je serai en train de pratiquer du yoga ou du tissu aérien, ou pourquoi pas de la peinture. Tout cela, pour moi, va ensemble.

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Pour moi, être pratiquant d'arts martiaux ne signifie pas juste aller en cours, c'est une conscience qui accompagne tout ce que l'on fait. Bien sûr, il n'est pas question non plus de se disperser et il faut progresser. Je me donne donc des objectifs. Ponctuellement j'aime me lancer des défis, comme apprendre un nouveau kata ou, dernièrement, passer un nouveau grade.

Dans ces cas-là, je suis disciplinée et régulière dans mon training. Ces derniers mois, je venais donc 2 fois par semaine au dojo, dès 7 h du matin, venait une fois en cours, complétais avec des séances individuelles de musculation et d'assouplissement.

 

Et quand je suis chez moi ? C'est le repos ! J'écris et je regarde des films.

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 Quels sont vos projets ? 

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Développer mon activité dans l'écriture (en BD, livres, scenario de films) et d'utiliser mon expérience pour travailler autour du corps. Je viens de passer ma certification en massages bien-être et compte continuer de me former pour acquérir un niveau thérapeutique.

 

Je prépare aussi ma certification en Yoga Ashtanga. J'ai envie de réunir tout ça dans du coaching. Pour l'instant, je viens de proposer du conseil en matière de sexualité car je suis beaucoup sollicitée dans ce domaine.

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Quant au cinéma, pour l'instant vous pouvez me voir dans le film d'arts martiaux cambodgien Jailbreak, sur Netflix. Il y a par ailleurs des projets en cours, et avec beaucoup d'action, mais rien n'est signé.

 

Affaire à suivre;-)

Lors du dernier Festival des arts martiaux à Paris Bercy, Franck ROPERS vous a lancé le défi de faire une démonstration, allez-vous le relever ?  

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Oui ! Et je l'ai accepté à condition qu'il m'entraîne ! Mais faisons les choses dans l'ordre. Pour l'instant, je vais surtout tâcher de suivre les cours de son bras droit Micka Illouz, et on verra ensuite  !

Faire du show c'est bien, mais encore faut-il avoir quelque chose à montrer !

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Un mot pour la fin ? Quelque chose à rajouter ?   

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Force et Honneur ! OSU !

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LIENS:
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Blog: www.maviedeninja.com 
Site officiel: www.iamcelinetran.com
Chaine YouTube: https://www.youtube.com/channel/UCxzF55EjsLWwNrIjXCBxbTA
Instagram: @iamcelinetran 
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Tutos Self-Defense avec Michael Illouz : https://www.youtube.com/playlist?list=PLu9QeTua1duxAaFMuMAKLtw7Y4aBY1JDT
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Vidéos demo/court-métrages d'action : https://www.youtube.com/playlist?list=PLu9QeTua1duwJIP8ylxOv5C-LtP_unxp5
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