ADRIAN PAUL
Acteur hollywoodien et pratiquant Shaolin Kung Fu et d'Hung Gar
Connu mondialement pour son rôle de Duncan Macleod (Highlander)
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Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Adrian Paul, du clan Paul, né dans les Lowlands de Londres, et je n'étais pas seul….
D'accord, maintenant nous avons éliminé les trucs d'Highlander. Je suis un acteur / réalisateur et producteur depuis 35 ans, avec plus de 200 heures de télévision et 35 films à mon nom, peut-être le plus notable, The Highlander Franchise.
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J'ai également dirigé mon propre organisme de bienfaisance, appelé The Peace Fund, (Protect, Educate, Aid, Children Everyday) depuis 22 ans; a accueilli une émission de radio intitulée Peace Fund Radio, avec plus de 600 heures de service public gratuit.
J'exploite ma propre entreprise, The Sword Experience, depuis 2016; et je suis partenaire dans une entreprise de service de films, à Budapest, en Hongrie. Je suis marié depuis dix ans à ma femme Alexandra et nous avons 3 enfants, Angelisa Valentina-Rose, Royce et notre plus jeune à 5 semaines, Seven Sterling.
Raconte-nous comment tu as pu pratiquer les arts martiaux, dont Hung Gar et Shaolin Kung Fu?
J'ai commencé les arts martiaux comme un moyen de freiner mon tempérament.
J'avais besoin d'une structure et d'un moyen pour me concentrer. Quand j'étais jeune, cela avait pris la forme du rugby, du football et de plusieurs autres sports. En vieillissant, j'ai réalisé que j'avais besoin de plus. J'ai commencé la boxe et le kickboxing et ce n'est que lorsque j'ai obtenu le rôle de Duncan Macleod, dans la série télévisée Highlander, que j'ai décidé de le prendre au sérieux.
Après la première saison, j'ai commencé à étudier le Hung Gar Kung Fu. J'ai aimé le fait que c'était un style difficile, avec un flux d'un mouvement à l'autre. D'avoir été chorégraphe et danseur pendant plusieurs années j'ai compris le mouvement , donc je suppose que ça allait. À partir de ce moment, j'ai commencé à apprendre des autres artistes martiaux qui sont venus dans la série. Essayer différents styles sur les formes des mains et des armes, mais j'ai toujours eu le Hung Gar comme base.
Quand j’ai fini la série, j’ai continué à étudier mais je suis parti au Canada pour filmer une autre série mais quand je suis revenu à Los Angeles au début des années 2000, je voulais continuer à m'entraîner. Mon Shifu était retourné à Hawaï et j'avais toujours été intéressé par ce que certaines personnes appellent le fondateur de la plupart des arts martiaux d'aujourd'hui, le Shaolin Kung Fu. Par chance, j'ai trouvé un studio dirigé par le premier non-asiatique à être consacré moine guerrier Shaolin, à seulement un mile de chez moi. J'y ai étudié pendant environ trois ans.
Qu'avez-vous aimé? Qu'est-ce qui vous a fait aimer les arts martiaux?
Au début, je m'intéressais au côté physique des arts. Mais au fur et à mesure que j'étudiais, j'ai compris qu'il y avait plusieurs côtés à ce que signifie être un artiste martial. J'adore le défi du travail acharné et de la discipline, une façon de me pousser à réaliser quelque chose de nouveau. C'est un moyen de tester votre force intérieure, ainsi que votre force physique. Les deux vous permettent d'être en équilibre, ce que signifie le symbole Yin et Yang des arts martiaux.
Que pensez-vous que les arts martiaux apportent physiquement, mentalement et spirituellement?
Physiquement, cela apporte de la discipline, mentalement, ils apportent de la concentration et spirituellement, ils vous apportent de l'harmonie.
Avez-vous des références de maîtres? Des exemples qui vous ont motivé et vous motivent encore?
Je suis constamment mis au défi d'en savoir plus.
Je travaille souvent avec différents instructeurs d'art martial lorsque je voyage pour les événements Sword Experience et nous partageons différentes techniques. J'ai récemment travaillé avec Mark Mikita, qui est grand maître en arts martiaux philippins, et qui étudie depuis plus de 50 ans, sur le développement d'un système de numérotation pour les participants à la Sword Experience et, ce faisant, j'ai appris de nombreuses techniques de désarmement.
Vous êtes connu dans le monde entier, en particulier pour votre rôle légendaire en tant que Duncan Macleod dans la série Highlander. Qu'est-ce que les arts martiaux vous ont apporté pour ce rôle? Et qu'est-ce que ce rôle vous a apporté?
Comme me l'a dit un grand professeur de théâtre. En changeant en tant qu'être humain, vous changerez en tant qu'acteur et en changeant en tant qu'acteur, vous changerez en tant qu'être humain. J'ai trouvé que c'était vrai avec Highlander parce que le long du chemin d'apprentissage que m'a donné Duncan Macleod, j'ai trouvé de nombreuses fois des événements ou des faits qui m'ont fait réévaluer qui j'étais en tant que personne.
Le meilleur exemple de cela était l'affect que j'ai eu avec des enfants qui étaient ravis de rencontrer Duncan MacLeod. Cela m'a ouvert les yeux sur ma capacité à inspirer des enfants défavorisés pour qu'ils dépassent leurs défis et deviennent ce qu'ils voulaient être. C'est la raison pour laquelle j'ai fondé The Peace Fund en 1997.
Les arts martiaux ont fait de même pour moi. Cela m'a fait m'installer, devenir confiant et que je pourrais réaliser tout ce que je voulais, si je travaillais dur.
Vous avez fait vos propres combats dans la série Highlander. Avez-vous des anecdotes sur les combats, les cascades à nous raconter?
Il me faudrait des heures pour raconter les accidents de combat et les histoires qui ont accompagné les centaines de combats que j'ai effectués. Mais, en bref, mon index droit, qui saignait constamment pendant le déroulement du spectacle, a également reçu des points de suture. J'ai eu également certains points au-dessus de mon œil gauche, d'autres sur le côté de mon œil droit, je suis tombé deux fois sur la tête, ont ma frappé à plusieurs reprises au visage, à la tête, au dos et aux mains.
Dans l'ensemble, je referais tout. Cela dit, ce n'est pas moi qui ai créé les combats, c'est moi qui les ai modelés pour raconter l'histoire. Lorsque le maître de l'épée venait avec la chorégraphie qu'il avait conçue, je l'ajusterais pour montrer qu'il y avait une conversation en cours pendant le combat, non pas en mots mais en action. J'ai appris de mon premier professeur d'épée, Bob Anderson, qu'un combat à l'épée était une conversation. Lorsque le jeu s'est arrêté et que l'action a commencé, la conversation doit se poursuivre. Sinon, le public perd tout intérêt parce qu'il regarde une autre histoire
Selon de nombreux cascadeurs et professionnels, vous êtes l'un des meilleurs acteurs / épéistes du monde. Et en février 2016, vous avez fondé le SWORD EXPERIENCE, dans quel but avez-vous trouvé cet événement? En quoi cela consiste?
On m'a demandé de publier des vidéos sur l'épée, à plusieurs reprises, mais je ne me suis jamais senti suffisamment qualifié pour enseigner un style spécifique. Les formes d'art martial sont comme des opinions, tout le monde en a une. Je n'étais pas intéressé à avoir des discussions non sensées sur les mérites entre ce que j'enseignerais et ce que les autres pensaient. Donc, pendant des années, je n'ai rien fait. Ensuite, j'ai commencé à voir tous les combats à l'épée sortir à l'écran dans de nombreux films et émissions de télévision et j'ai pensé que si je voulais enseigner quoi que ce soit, il pourrait être amusant d'enseigner les scènes de combat à partir de films et de séries télévisées. Mais voulant passer du bon temps aux gens, j'ai décidé de créer The Sword Experience, pour enseigner aux gens non seulement un combat à l'épée mais aussi pour leur donner une expérience de vie. Nous avons donc organisé nos événements dans des châteaux, des vignobles, des entrepôts abandonnés, des jardins japonais et de nombreux lieux de tournage. Maintenant, nous faisons des courts métrages, qui sont tournés et coupés ensemble comme un mini-film. Je fais travailler mon jus créatif parce que j'ai 5 à 6 heures pour enseigner aux gens comment utiliser une épée, les mettre avec un partenaire et filmer toute l'histoire. Même les spectateurs se déguisent et font désormais partie de l'histoire.
Depuis sa création, Sword Experience a grandi et a changé.
Nous avons maintenant des retraites, des congrès et des expériences Elite, ainsi que des événements d'entreprise. Maintenant que j'ai enseigné dans plus de 70 événements, j'ai réalisé un point commun entre les personnes avec et celles sans expérience. Peu importait le style de quelqu'un ou la technique d'épée qu'il connaissait ou ne connaissait pas, il s'agissait de cibler. Si vous travaillez avec quelqu'un en chorégraphie, vous devez tous les deux connaître l'emplacement exact des frappes, afin de vous protéger mutuellement, tout en rendant le combat aussi réaliste que possible.
Si vous êtes un combattant HEMA, un épéiste compétitif ou un artiste martial, vous devez être précis afin de pouvoir atteindre votre objectif. C'est à ce moment que le système de numérotation Sword Experience a été créé, basé sur les angles d'attaque et de défense.
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Notre dernier lancement nous verra mettre en ligne, enseigner d'abord ce système, afin que tout le monde soit sur la même page, puis passer à une série de vidéos d'entraînement. Ceux-ci seront destinés aux personnes qui veulent simplement une autre façon de se mettre en forme, tout en apprenant le mouvement, et à ceux qui veulent améliorer leur travail à l'épée ou pour accélérer ou renforcer leurs techniques martiales.
Comment participons-nous à cet événement?
Vous pouvez aller en ligne et nous trouver sur www.Swordxp.com
Vous êtes déjà venu en France (vous parlez aussi français) pour effectuer un stage lors de votre tournée Sword Experience, prévoyez-vous de revenir en France pour refaire un stage?
J'ai emmené Sword Experience en France deux fois et je comptais revenir cette année, mais avec l'état actuel des voyages et les restrictions, cela ne semble pas possible pour le moment. Une fois que les choses se seront améliorées, je veux certainement revenir en France, en attendant, les gens pourront s'entraîner avec moi en ligne après notre lancement à la mi-avril 2020. Encore une fois, vous pouvez trouver des informations à ce sujet sur notre site ou sur n'importe quel de nos pages de médias sociaux.
Un grand merci Adrian pour cette interview. Je suis extrêmement honoré.
Avez-vous un mot pour la fin? Quelque chose à ajouter?
Oui, c'est ce que je dis aux gens qui viennent à mes événements de l'Académie.
Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses aujourd'hui, faites beaucoup de petites choses et demain de grandes choses viendront sûrement.
LIENS:
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Site internet de The Sword Experience: https://swordxp.com/
